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Rien ne le prédestinait pourtant à cela. À 18 ans, il s'inscrit en histoire de l'art, à Rennes, mais abandonne en route. « Je voulais être écrivain. » Mais, après une rencontre avec un représentant de la marque Charles Jourdan, il se lance comme agent commercial de marques italiennes.
« Neuf ans de galère, avoue ce natif de Pont-Aven. Heureusement que mes parents m'aidaient. » En 1992, il arrête tout. « Je ne vends pas ce que j'aimerais vendre », se dit-il alors. Philippe pensait à « des chaussures plus fraîches, plus spontanées, des produits qui touchent et non qui plaisent ».
Alors âgé de 33 ans, il a bien la technique, « mais pas les idées ». Motivé par un copain, il les trouve. Et, quatre jours plus tard, il lui présente sa première collection, « sur sa table de cuisine, à Saint-Malo ».
À Ancône, en Italie, un patronnier développe à plat ses 40 modèles femmes, dessinés en volume. Avant le choix des matières, des couleurs, des talons... « Lorsque j'ai vu la première paire montée, ce fut un moment d'émotion phénoménale, une seconde naissance. »
Il expose au Salon de la chaussure, à Paris, en septembre 1992, où, en l'espace d'une matinée, tout est vendu. L'agent commercial s'est trouvé un nouveau métier : styliste concepteur de marques. Et là, tout s'enchaîne.